dimanche 31 mars 2019

Comment le dire à la nuit - Vincent Tassy - #PLIB2019



La dame en noir vivait seule dans son château. Elle ne pouvait pas mourir. De tout ce temps qu’elle avait, elle ne faisait rien. Et puis un jour, elle trouva sur son chemin le garçon aux cheveux blancs.

Elle l’enleva.

Elle voulait vivre une histoire. Une histoire d’amour et de nuit qui traverserait les siècles.









Mon avis : 

Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre, j'ai attendu quelques jours avant de commencer à écrire ma chronique. On va dire que c'est une lecture mitigée.

Je ne vais pas vous faire un résumé, je pense qu'il faut rentrer dans ce livre sans trop en savoir et se laisser porter. Tout ce qu'il faut savoir c'est ce qu'il y a écrit dans la 4ème de couverture : "Elle voulait vivre une histoire. Une histoire d'amour et de nuit qui traverserait les siècles."

Parlons pour commencer de la plume de Vincent Tassy. Elle est sublime, poétique, sombre, mélancolique.

"C'était plus beau, pensait Rachel, d'être fragile dans un monde où il fallait être fort. Plus beau d'être la lune plutôt que le soleil. Préférer la chlorose à l'éclat, aimer les fleurs qui s'effritent dans un vase où il n'y a plus d"eau, la langueur des sonates, les rideaux fermés"
Nous allons suivre plusieurs personnages à différentes périodes.
L'auteur n'a pas choisi des personnages classiques, j'ai beaucoup aimé suivre des personnages de la communauté LGBTQ.
je préfère ne pas détailler chaque personnage pour ne pas spoiler. Mais ils sont tous travaillés et ont chacun leur personnalité, leur secret, leur histoire, leur mélancolie.
Pour ma part j'ai adoré Egmont et son histoire d'amour. C'est un personnage touchant, fleur bleue.
Et j'ai détesté Athalie. Elle est détestable et folle. C'est par elle que tout commence, par sa solitude, par son ennui, par son histoire d'amour, par sa conception de l'amour.

"Au commencement, il y a l'ennui, répéta-t-elle à voix haute et claire, mesurant l'effet musical de ces quelques syllabes tandis qu'elles se diluaient en échos sinistres sous les voûtes"

J'ai beaucoup aimé le début du livre mais plus j’avançais dans le récit plus je m'assombrissais. Au bout d'un moment j'ai trouvé le récit long et il me tardait d'arriver au bout.
Le récit est sombre dès le début et le devient de plus en plus tout le long du livre. On va de scènes en scènes plus mélancoliques les unes que les autres. A un moment donné, j'avais l’impression d'être dans la  surenchère de mélancolie. Si vous êtes déprimés, passez votre chemin, car à force on devient aussi mélancolique que les personnages.

J'ai bien aimé la conclusion de l'histoire et les différentes révélations.
J'ai aimé la façon de l'auteur d'aborder la romance à travers les siècles.
Mais au bout d'une semaine, je ne sais toujours pas si j'ai aimé ou pas, je pense que j'ai trouvé cela un peu trop sombre à mon goût.
Dans tous les cas, c'est une romance atypique.

Infos livre :
#ISBN9782375680897
Date de publication : 05/09/2018
Editions du Chat Noir
Pages : 368
Prix papier : 19,90 €
Prix ebook : 5,99 €

Ce livre fait parti des 5 finalistes pour le Prix Littéraire de l'Imaginaire Booktubers App (PLIB) 2019


dimanche 24 mars 2019

Misery - Stephen King


Misery Chastain est morte. Paul Sheldon l'a tuée avec plaisir. Tout cela est bien normal, puisque Misery Chastain est sa créature, le personnage principal de ses romans. Elle lui a rapporté beaucoup d'argent, mais l'a aussi étouffé : sa mort l'a enfin libéré. Maintenant, il peut écrire un nouveau livre.
Un accident de voiture le laisse paralysé aux mains d'Annie Wilkes, l'infirmière qui le soigne chez elle. Une infirmière parfaite qui adore ses livres mais ne lui pardonne pas d'avoir fait mourir Misery Chastain. Alors, cloué dans sa chaise roulante, Paul Sheldon fait revivre Misery. Il n'a pas le choix...








Mon avis : 

Ca y est, j'ai lu mon premier Stephen King !!!!!
Oui je sais, il était temps !!!
J'avais déjà tenté l'auteur avec Simetierre mais malheureusement j'avais abandonné ma lecture car le début était trop long à mon gout. A l'époque j'avais besoin que le livre me captive d'entrée de jeu pour le lire en entier.

Et j'ai retrouvé aussi des longueurs dans Misery. Je ne peux pas dire que je me sois ennuyée, pas du tout mais des fois je trouvais des passages un peu long et paradoxalement parfois certains pas assez.
J'ai beaucoup aimé découvrir l'avancée du livre écrit par Paul Sheldon pendant sa persécution. Ce que je trouve intéressant aussi c'est le travail de l'édition, qui marque les passages du livre de Paul Sheldon par une police différente style machine à écrire. Ce qui est dommage, c'est que sur liseuse, ces passages là sont dans la même police que le reste. Oui car j'ai l'édition papier que j'avais acheté 0.50cts à ma bibliothèque, mais c'est trop écrit petit et compacte du coup après une journée de travail passée sur l'ordinateur, c'est plus confortable la lecture sur la liseuse numérique ou on peut grossir la police et espacer les lignes.

Annie Wilkes est une vraie cinglée ! Elle fait subir à Paul des atrocités à vous rendre fou. D'ailleurs, on se demande s'il ne va pas le devenir, il frôle la ligne de la folie à plusieurs reprises. Heureusement, qu'il y a Misery Chastain pour le faire tenir. Misery qui déteste et qui pourtant va le garder en vie. C'est très intéressant  de voir le travail de l'auteur pour écrire un livre. Paul Sheldon a beaucoup d'imagination et il nous en fait part tout au long du roman et pas que lors des périodes d'écriture du livre.
Les 10 derniers % du livre, je les ai vécues en apnée tellement le suspens était à son comble.

Je ne pense pas que Stephen King devienne un auteur chouchou mais je lirais d'autres livres de lui car il s'est bien raconté les histoires d'épouvantes. J'ai d'ailleurs Mr Mercedes (un thriller) dans ma PAL donc ce sera probablement mon prochain livre de cet auteur. Marche ou crève me fait très envie aussi...

Infos livre : 
Traduit par William Desmond
Année de publication : 1987
Edition Livre de poche
Pages : 391
Prix poche : 8,30 €
Prix ebook : 8,49 €

dimanche 10 mars 2019

Le coq et l'enfant - Le passageur tome 1 - Andoryss - #PLIB2019

Matéo n'aurait jamais dû hériter du don de sa mère.
Il n'aurait jamais dû entendre les pleurs des fantômes.
Désormais, il n'a d'autre choix qu'accepter son héritage... ou sombrer dans la folie !

C'est au temps de la Commune, au milieu des horreurs de la semaine sanglante, qu'il débute son apprentissage...

Matéo Soler sait que les fantômes existent. Il le sait parce que sa mère en a aidé des dizaines à trouver le repos, jusqu'à ce qu'elle-même meure, des années auparavant. Ce que le jeune garçon ne pouvait pas deviner, par contre, c'est qu'il hériterait de son pouvoir. Devenu Passageur à son tour, le voilà contraint de lutter contre un trushal odji, une âme affamée. Pour s'en libérer, Matéo n'a d'autre choix que de rejoindre l'âme dans son époque d'origine afin d'y apaiser sa mort. Mais alors qu'il est propulsé au temps de la Commune et au milieu des horreurs de la semaine sanglante, il comprend que sa tâche ne sera pas si facile...

Mon avis : 

Ce fût une très agréable surprise. J'ai beaucoup apprécié ce livre.

On va faire la connaissance de Matéo Soler, un Rom, qui vit à Paris dans un HLM avec son frère aîné Diego et sa petite sœur Luisa. Leur père vit avec eux, mais il est souvent absent pour le travail. Ce qui arrange bien Matéo car son père le déteste : il le rend responsable de la mort de son autre sœur et de sa mère.

Matéo, est un personnage très touchant qui a du mal à trouver sa place. Etant Rom, il est mal perçu partout : au lycée par ses professeurs (mise à part quelques-uns), par le CPE qui clairement le déteste, par les autres lycéens et même par les autres résidents du HLM. Bref, il est loin d'avoir une vie facile et elle va encore plus se compliquer.
"Quels que soient la couleur de peau, l'origine et l'âge, personne n'aime les Roms...On est des Roms qu'on soit Roms, Sintis, roumains, Tsiganes, gitans, forains, qu'on soit sédentaires ou pas, qu'on soit un gosse ou pas. En revanche, quand on est un enfant, on apprend vite. Nous vivons dans un monde auquel nous n'appartiendrons jamais"

Sa mère avait une particularité, c'était une passageuse. Et Matéo, en apercevant un fantôme, va se rendre compte qu'il l'est devenu à son tour. Le rôle de passageur est loin d'être une tâche facile et peut vous conduire à la folie. Pour faire simple, le rôle du passageur est d'aider les fantômes à réparer leurs fautes pour qu'ils trouvent la paix. Ces fantômes, sont appelés des trushal odji ou encore des pleureuses car ils n’arrêtent pas d'hurler et de pleurer. Pour les apaiser, le passageur a le pouvoir de remonter dans le passé.

C'est ainsi que Matéo, pour aider sa première pleureuse va se retrouver en pleine Communauté de Paris.
 Je ne connaissais pas du tout cette période de l'histoire. Merci à l'autrice d'avoir choisi un moment historique original et peu connu.
Cela remonte à l'année 1871 ou il y a eu une période de 2 mois d’insurrection. Les deux mois se sont terminés par une "semaine sanglante" où le gouvernement de Versailles à remporter la victoire face à la communauté de Paris. Cela a fini dans un bain de sang et Paris ravagé.

Matéo va se retrouver seul à essayer de comprendre sa nouvelle tâche. Son frère essaie de l'aider mais il ne vit pas ce que vit Matéo. Il va douter, se sentir perdu. Mais malgré tout, il n'est pas tout à fait seul, il est aidé par une fille fantôme. On ne sait pas qui elle est et pourquoi elle est là.

"La fatigue de ma mauvaise nuit ne m'aide pas à réfléchir. Je m'enfonce. Je pense à un vieux film que j'ai vu gamin, qui m'avait traumatisé, avec un gosse qui essaie de sortir son cheval du marais et le cheval qui s'enfonce, s'enfonce...je suis un cheval très mal barré"

Le livre est très prenant et le fantôme arrive très vite dans le récit, du coup mon intérêt a aussitôt été capté. L'intrigue est bien menée et l'autrice m'a menée par le bout du nez. Je ne m'attendais pas à la révélation finale.
Il me tarde de lire la suite des aventures de Matéo Soler.

Infos livre : 
#ISBN9791097434151
Date de sortie : 16/05/2018
Editions Lynks
pages : 283
Prix papier : 15,90 €

Ce livre a été selectionné pour le Prix Littéraire de l'Imaginaire Booktubers App 2019 (PLIB)



Les illusions de Sav-Loar de Manon Fargetton

Dans le royaume d’Ombre, les femmes qui possèdent le don sont persécutées par le Clos, ordre religieux patriarcal qui voit en elles une menace. C’est dans la cité devenue légendaire de Sav-Loar, protégée par une série de sorts et d’illusions au cœur de la forêt des Songes, que se réfugient ces femmes depuis des décennies. Lorsqu’à l’adolescence, Bleue découvre ses puissants pouvoirs, elle s’allie à un groupe d’esclaves pourchassés par des hommes du Clos pour rejoindre la ville des magiciennes bannies. Au cours de ce périple dangereux, elle croisera Fèl, une beauté manipulatrice et éprise de liberté, et Til’Enarion, un redoutable membre du Clos qui traque les jeunes magiciennes pour les éliminer... Les prémices d’une guerre impitoyable se profilent entre les magiciennes et le Clos. De quel côté se rangeront Bleue, Fèl, Til’Enarion et leurs compagnons dans ce conflit ? Un mythe pourra-t-il renverser l’ordre établi ? Leur seul espoir : rejoindre Sav-Loar, la ville des magiciennes, dissimulée au cœur du royaume d'Ombre !



Mon avis : 

C'est un énorme COUP DE COEUR
J'ai tout aimé dans ce livre ! Il aurait été parfait s'il y avait eu une carte. Ben oui faut bien chipoter un peu ;)

Je ne sais pas par ou commencer tellement ce livre est incroyable. 

Pour une fois j'ai fait les choses dans l'ordre, en ayant lu d'abord l'Héritage des rois passeurs. Je vous conseille d'ailleurs de commencer par l'Héritage des rois passeurs, car à un moment donné les histoires s’entremêlent. C'était super bien trouvé de voir une partie des rois passeurs mais sous un autre angle.

La plume de Manon Fargetton est superbe. Elle sait vous immerger rapidement dans ses univers et vous ne pouvez plus lâcher le livre. Elle vous fait passer par diverses émotions : joie, tristesse, colère, frustration, stupeur...
 L'autrice mène d'une main de maître son récit, elle nous emmène là ou elle veut tout en nous donnant les informations nécessaires à la bonne compréhension de son histoire. A aucun moment, je me suis sentie perdue.

Les personnages sont bien travaillés et on les voit évoluer au fil du récit.  J'ai oublié de préciser qu'il se passe de nombreuses années entre le début et la fin, huit années il me semble. Mais l'autrice n'est pas tendre avec ses personnages et préparez vous des mouchoirs car tous ne s'en sortiront pas.
On va faire la connaissance de Bleue, une enfant au début du récit. Elle va vivre des choses horribles qui vont la hanter. Elle va être secourue, et va intégrer Sav Loar où elle va apprendre à maîtriser la magie. C'est un personnage super touchant, qui a pour habitude de rester en retrait. On la voit grandir et évoluer en une belle jeune femme pleine de sagesse.
Fèl, est une femme manipulatrice mais qui va se retrouver comme Bleue une esclave et va passer également entre les mains du Sker (personnage abominable). Au début, elle paraît antipathique, car ce qui compte c'est sa survie et se fiche des autres. Mais malgré elle, Fèl va se retrouver liée à Bleue et va l'aider à rejoindre Sav Loar. Puis elle va partir pour ses propres aventures. Et on va découvrir la vrai Fèl.
Le personnage d'Amesan est au début difficile à cerner car il travaille pour le Sker mais on voit en lui dès le début une grande gentillesse. Puis on découvre ces véritables motivations. Mais il va devoir mettre de coté son plan pour aider Bleue et Fèl à la demande de son père adoptif Minuit. Minuit est un mage renégat qui a quitté le clos car en désaccord avec leur politique. Il s'est créé une communauté et se déplace dans le désert en attendant l'amour de sa vie. [SPOILER : quand il l'a retrouve enfin, ils vont se battre contre une énorme menace et elle va mourir. C'était d'une tristesse, les larmes coulaient toute seules sur mes joues. Quand à la mort d'Amesan qui intervient très tôt dans le récit, j'ai été tellement choqué que j'en suis restée coite. FIN SPOILER]
Oreb est le sage de la bande. Esclave, également, il est acheté pour aider Amesan dans ses tâches. Il va se révéler être un très bon guerrier. Mais il a bien d'autres atouts...
Guilhem, fine lame d'Astria, est un personnage adorable. Mais il est souvent mal perçu par les autres pour sa franchise et son manque de tact.
Tiriss, est assez mystérieuse. J'ai eu beaucoup de mal à la cerner et à l'apprécier. Voleuse, elle ne vit que pour amasser de l'argent, y a que cela qui compte à ses yeux. Comme tous les autres personnages, elle va évoluer au fil des ans et on va apprendre plus sur son histoire.
Et il y a le personnage de Til'Enarion. Personnage que l'on déteste au début mais que l'on ne peut ne pas apprécier à la fin malgré tout. Pour moi, c'est le personnage qui a la plus belle évolution dans ce livre. On voit toutes les étapes de son changement.
Pour finir avec les personnages, il y en a bien d'autres à citer comme certaines magiciennes de Sav Loar telle que Néphilie, ma magicienne préférée pour sa vision des choses. et d'autres qui m'ont plus choquées comme Mannala. Elle est pour anéantissement des magiciens du clos. Il faut savoir que de  tomber enceinte permet de tisser des illusions et en abusant du pouvoir elles tuent le bébé qu'elles portent (il n'y a pas que Mannala, qui pratique cela, elles sont nombreuses car il en va de leur survie de créer des illusions pour rester en vie). Mais c'est pas cela qui m'a choquée, après tout elles disposent de leur corps comme elles l'entendent. Mais c'est plus le fait qu'elle a quand même était au bout de certaines grossesses pour gonfler les rangs des magiciennes car pour le côté maternelle on peut repasser. Elle ne s'occupe pas de ses enfants.  Alors certes, la survie avant tout, et la je comprends tout à fait mais il y a un minimum quand même. Bref, c'est le personnage qui m'a le plus déplu.
Et il ne faut pas oublier, de citer les dieux. Ils ont une place importante car ce sont quand même eux qui tirent les ficelles en manipulant les humains par ennui.

Le point important à souligner est le côté féministe de ce livre. Alors, je ne suis pas forcement à fond dans le féminisme, même si je m'y intéresse de plus en plus,  je ne vais pas m'étaler car pas une experte sur le sujet. Mais ce qui m'a plu, c'est que l'on voit plusieurs points de vue. Il y a donc les hommes mages endoctrinés par le clos qui pourchassent et tuent les magiciennes. Mais il y aussi des mages qui sont contre cette pratique et deviennent des renégat et il y même des hommes qui vivent à Sav Loar qui soutiennent les magiciennes.
Du côté des femmes, c'est pareil. Il va y avoir des "extrémistes" qui veulent anéantir tous les hommes et veulent diriger les contrées. Il y a celle, qui veulent anéantir tous les mages, tous confondus, pour se venger de toutes les magiciennes mortes injustement. œil pour œil et dent pour dent. Elles n'ont plus confiance dans les hommes et les considèrent comme des être inférieurs.
Et puis y a celles qui sont pour avancer hommes et femmes ensemble, à égalité. Faire évoluer les mentalités. Et pour moi c'est ce message qui ressort, avancer main dans la main au même titre.

Ce livre est vraiment génial. On ne s'ennuie pas un seul instant, tout est intéressant, c'est bien ficelé. J'espère que l'autrice écrira un autre livre dans le monde d'Ombre. 

Infos livre : 
Edition : Bragelonne Milady
Pages : 862 pages
Prix grand format : 20€
Prix poche : 8,20 €
Prix ebook : 5,99 €

La fille qui tressait les nuages de Céline Chevet - #PLIB2019


Saitama-ken, Japon.

Entre les longs doigts blancs de Haru, les pelotes du temps s’enroulent comme des chats endormis. Elle tresse les nuages en forme de drame, d’amour passionnel, de secrets.

Sous le nébuleux spectacle, Julian pleure encore la sœur de Souichiro Sakai, son meilleur ami. Son esprit et son cœur encore amoureux nient cette mort mystérieuse. Influencée par son amie Haru, Julian part en quête des souvenirs que sa mémoire a occultés. Il est alors loin de se douter du terrible passé que cache la famille Sakai…

Fable surréaliste, la Fille qui tressait les nuages narre les destins entrecroisés d’un amour perdu, une famille maudite et les tragédies d’une adolescence toujours plus brève.

Mon avis : 

Ça va être compliqué d'écrire cet avis car je n'ai absolument pas aimé ce livre !
Si je n'ai pas abandonné cet ouvrage, c'est à cause des bons avis que j'ai pu voir passé et j'étais intriguée par cette mort mystérieuse.
Mais malheureusement pour moi, je suis passée complètement à côté de l'univers créé par l'autrice.

Je me suis ennuyée pendant ma lecture, je ne voyais pas où voulait en venir l'autrice.
Mon intérêt a commencé à grandir vers les 35 derniers % du livre. C'est à dire à peu près ou on découvre la terrible histoire des Sakai.
Aucun personnage n'a retenu mon attention, mis à part Akiko. Personnage tellement discret, que personne ne la voit. Elle aide Julian à découvrir ce qui s'est passé le jour de la mort de la petite sœur de Souichiro.
[SPOILER : je pensais qu'il y avait tout un mystère autour du personnage d'Akiko, du fait que personne ne s'apercevait de sa présence, tout le monde l'oubliait, même ses propres parents. Mais en fait...non! FIN SPOILER]

La fin m'a laissée de marbre comme le reste mais il y a eu 2 révélations qui m'ont agréablement surprises.

Infos livre : 
#ISBN9782375680797
Année de publication : 2018
Edition du Chat noir
Pages: 292
Prix papier : 19,90 €
Prix ebook : 5,99 €

Ce livre fait parti des 5 finalistes en lice pour le Prix Littéraire de l'Imaginaire des Booktubers app (PLIB) 2019



mardi 5 mars 2019

Tu as promis que tu vivrais pour moi - Carène Ponte

Quand on a trente ans, on n’est jamais préparé à perdre sa meilleure amie. C’est pourtant le drame que Molly doit affronter quand Marie est emportée par la maladie en quelques mois à peine. Juste avant de mourir, celle-ci demande à Molly de lui faire une promesse : vivre sa vie pleinement, pour elles deux. Elle y tient, alors Molly accepte.
Mais par où commencer ? Lâcher son travail de serveuse ? Rompre avec Germain, l'homme avec lequel elle vit ? Certes, il est comptable et porte des chaussons, mais il est gentil.
Lorsque Molly reçoit quelques jours après l’enterrement un mystérieux paquet contenant douze lettres de Marie, elle comprend que celle qui lui manque tant n’avait pas l'intention de se contenter de paroles en l'air et que son engagement va l’entraîner bien plus loin que ce qu’elle imaginait…






Mon avis : 

Je dois dire que ce fût une bonne surprise, je ne m'attendais pas à autant apprécier ce livre.

On fait la connaissance de Molly, qui doit faire face à la mort de sa meilleure amie Marie. Cette dernière à fait promettre à Molly de vivre à sa place. Pour cela, elle lui a envoyé 12 lettres avec une chose à faire chaque mois. 
Molly à une vie banale, elle a un boulot de serveuse et elle vit dans l'appartement de son petit ami Germain. Sa vie banale et ennuyante va être chamboulée par les lettres de Marie.
Germain est un garçon gentil mais sans aucune personnalité, il est d'un ennui pas possible. Par contre je tiens à souligner que ce n'est pas parce qu'on est comptable, qu'on est ennuyant dans la vie. Il faut arrêter avec ce stéréotype. Je suis personnellement comptable et je ne suis pas ennuyeuse, demandé à mon compagnon, il vous dira que je suis chiante à souhait ;)

La plume de l'autrice est très agréable, fraîche et drôle. J'ai souvent eu le sourire aux lèvres en lisant ce livre. C'est un très bon livre détente. 
J'ai bien aimé le petit twist que je n'avais pas vu venir.

C'est mon premier livre de Carène Ponte et je ne regrette pas la découverte. 

Infos livre : 
Editions Pocket
Pages : 315
Prix grand format : 18,95 €
Prix poche : 7,5 €
Prix ebook : 4,99 €