Saga Blackwing tome 1
My rating: 3 of 5 stars
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Sous son ciel brisé, la Désolation est une vaste étendue de terre ravagée, née quand la Machine, l’arme la plus puissante du monde, fut utilisée contre les immortels Rois des profondeurs. Au cœur de ce désert, grouillant de magie corrompue et de spectres malveillants, les Rois et leurs armées attendent leur heure…
Pour Ryhalt Galharrow, la Désolation n’a pas de secrets. Chasseur de primes aguerri, il est chargé de retrouver une femme aux pouvoirs mystérieux, qui semble avoir mis au jour un inquiétant secret. Jadis, cette femme et lui se connaissaient bien. Voilà qu’ils se redécouvrent au milieu d’une conspiration qui menace de détruire tout ce qui leur est cher, et qui pourrait mettre un terme à la trêve fragile de la Machine…
Mon avis :
Après un début difficile, ce fut une bonne lecture.
L'univers est assez complexe et pas facile à appréhender. Je n'ai rien compris aux premiers chapitres. Plusieurs noms de créatures, de peuples, sont cités sans aucune explication. J'ai bien failli reposer le livre.
Mais les explications arrivent au fur et à mesure et l'univers devient de plus en plus clair. Un monde dur vivant dans la peur de voir débarquer les bêtes et Les rois des profondeurs. L'univers est vraiment très sombre et sanglant.
Le personnage principal, Ryhalt Galharrow, est loin d'être un héros. C'est un mercenaire alcoolique qui survit de mission en mission. La vie ne l'a pas épargné mais malgré, tout il est déterminé et coriace.
Sa dernière mission, retrouver une femme, Ezabeth. Elle est plus que déterminée à résoudre un problème lié à la Machine de Nall (une machine qui a autrefois sauvé le peuple et maintient la trêve et les bêtes à bonne distance).
Malgré ce flou sur l'univers, l'intrigue autour de la Machine est prenante et j'avais envie de savoir le fin mot de l'histoire. D'ailleurs, il n'y pas de cliffhanger, on peut s'arrêter à ce tome si on veut.
Cela dit, l'auteur n'a pas encore jeté toutes ses cartes sur son univers et je serais curieuse d'en apprendre plus sur Les rois des profondeurs et les Sans-noms.
